Bons en carton

Pendant la première guerre mondiale, la pénurie de monnaie divisionnaire se fait rapidement sentir.

En effet l’exode rural qui suit la fin de la guerre entraine l’éclatement des cellules familiales et le nombre de porte-monnaies s’accroit d’une façon exponentielle. Malgré les frappes importantes de la Monnaie de Paris, les monnaies divisionnaires font défaut. S’ajoute à cela la thésaurisation des pièces en argent de 50c, 1f et 2f en argent.

On voit alors apparaître une multitude d’émissions privées que l’on classe sous la dénomination de « monnaie de nécessité ». Pour des raisons de coût et de rapidité d’exécution, on fera souvent appel à l’imprimeur local qui utilisera le carton comme support. Deux imprimeurs proposeront à leur client un modèle passe partout où figure une reproduction de la monnaie officielle. La 5c ou la 10c « Jean-Baptiste Daniel-Dupuis » pour l’imprimerie Laclau à Toulouse ; la face de « Cérès » pour l’imprimerie Canal à Narbonne.

On présentera aussi dans ce chapitre les monnaies carton exprimées en kilogrammes de pain ainsi que les bons-prime.

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